La Marine de la France Libre, bien que de taille modeste, allait se révéler d’une
grande effi cacité aux côtés de la Royal Navy dans la terrible bataille de l’Atlantique.
La corvette Aconit des FNFL et son équipage s’y illustreront en coulant successivement
deux submersibles ennemis en quelques heures...
Le navire de la France Libre sera fait Compagnon de la Libération par le
général de Gaulle.
Quant à la marine marchande de la France Libre, ses navires paieront un lourd tribut
à la victoire fi nale. De nombreux équipages ne verront pas la fi n des hostilités...
Article : pleine page parue le 9 Juin dans La Nouvelle République du Centre
VIDEO 1 FNFL Les forces navales françaises libres
VIDEO 2 FNFL Les FNFL dans la bataille de l'Atlantique; L'exemple de la Corvette Aconit
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Certains gars de Bedford ne mettront même pas le pied sur le sol de France, qu’ils étaient venus libérer du diable. A moins de 500 mètres du rivage, la barge transportant Roy Stevens et ses hommes, chargés d’équipements lourds, avait coulé à pic après avoir heurté une mine allemande.
Pendant la phase d’approche, à bord de la barge n°4, Frank Drapper, lui, avait eu le bras transpercé par une munition antichar. Il saignait tellement que les autres voulaient l’allonger. Mais il était resté debout avant de s’écrouler et de perdre brutalement conscience. Le soldat courageux de Bedford était en train de mourir.
Sur la plage d'Omaha, le capitaine Taylor Fellers était tombé parmi les premiers, avec 29 hommes, noyés ou prisonniers de leur gilet de sauvetage, criblés de balles de mitrailleuse venant de toutes les directions. Sans avoir vu un Allemand. Sans avoir pu tirer un coup de feu.
L’histoire officielle de la 29e division raconte que, dix minutes après avoir touché Omaha Beach, les officiers de la compagnie A du 116e régiment étaient presque tous décimés.
A l’exception d’un, toutefois, le lieutenant Ray Nance, lui aussi de la petite ville de Bedford en Virginie.
« Quand la rampe blindée s’est ouverte, j’ai été le premier dehors à courir sur le rivage, dit-il. A cet instant, les Allemands n’avaient pas encore eu le temps d’ajuster leurs mitrailleuses sur l’entrée de la barge. Mais, 30 mètres plus loin, quand j’ai pu enfin me retourner, je n’ai vu personne dernière moi. Ils avaient tous été fauchés avant d’avoir pu mettre un pied sur la plage. Je ne savais pas ce qui leur était arrivé. Puis vers 10 heures du matin, j’ai rampé vers la mer. Un amoncellement de corps flottait dans le ressac. Alors j’ai compris».
René Mouchotte, le commandant du groupe «Alsace» comptabilisait 408 missions, 141 avec le groupe « Alsace », et 1743 heures de vol lorsqu'il disparut brutalement le 27 août 1943. Son corps fut retrouvé sur la plage de Westende, hameau balnéaire de la commune de Middelkerke, en Belgique, le 3 septembre 1943. Identifié seulement en mars 1949, il avait alors été inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Publié en 1953 en même temps que ses Carnets, le testament du commandant Mouchotte était le suivant : « Si le destin ne m'accorde qu'une courte carrière de combattant, je remercierai le ciel d'avoir pu donner ma vie pour la Libération de la France. Qu'on dise à ma Mère que j'ai toujours été heureux et reconnaissant que l'occasion m'ait été donnée de servir Dieu, mon Pays et ceux que j'aime et que, quoi qu'il arrive, je serai toujours près d'Elle».
Quand, le 24 juillet 1967, Charles de Gaulle apparaît sur le balcon de l’hôtel de ville de Montréal, la foule présente d’environ 15.000 personnes est en liesse. Toute la journée, de Québec jusqu’à la métropole montréalaise, le Général a reçu un accueil digne de la Libération (ce seront ses mots).
De Gaulle déclare : « Vive Montréal! Vive le Québec! ». Alors que la foule exulte de joie en attendant le mot tant attendu et prononce son célèbre : «Vive le Québec libre !».
Dans l’entourage du Général, dans les heures qui suivent, des nouveaux messages cryptés inquiétants, arrivent de Paris. Les premiers de ces messages étaient parvenus au croiseur Colbert, lors de la traversée de l’Atlantique... La sécurité du président français est, semble-t-il, gravement en danger.
Cinq années après la fin de la guerre d’Algérie, les haines contre de Gaulle sont toujours, bien présentes... Alors qui veut abattre le chef de l’Etat? Des éléments disparates des restes de l’OAS ?
Même la presse québécoise évoque un risque d’attentat. Ses principaux conseillers sont inquiets. Le 26 juillet, le retour en France est programmé. Le Douglas DC8 du Général est surveillé jour et nuit... On craint vraiment un attentat... On craint un sabotage...
Dans les années 1930, à l’Académie de médecine militaire de Berlin, on étudie depuis longtemps déjà les produits stimulants. Les médecins militaires outre-Rhin s’intéressent de très près à la Pervitine. La Pervitine va devenir la pilule-miracle des prochaines victoires des armées hitlériennes...
En avril 1940, la Wehrmacht commande 35 millions de comprimés de Pervitine en prévision de la bataille de France. Cette nouvelle campagne est une course contre la montre. L’objectif est de franchir la Meuse en trois jours. Les colonnes de
chars allemands avancent rapidement sur le territoire français... Au total, l’armée allemande consomma plus de 740 millions de doses de Pervitine durant le second conflit mondial...